Wednesday, November 28, 2007

*France : le scénario argentino libanais.* *Par Sweet

France : le scénario argentino libanais.

Par Sweet Thusday.

Le regain de violence dans les banlieues fait resurgir le spectre de l’automne 2005. « Nouvelle provocation de la police ? » comme n’hésitent pas à le clamer les associations antiracistes ou « pas assez d’argent pour les banlieues » comme le pense toujours la gauche.

Pour d’autres, exclus du système, c’est le monopole UMPS – gauche et fausse droite confondue – qui est la cause de cette flambée de violence. Contrairement aux autres nations européennes où le changement de majorité s’est traduit par l’abandon du laxisme dans les finances publiques, rien n’a changé dans une France « éternelle » et endormie par les deux rois fainéants qui se sont succédé entre 1981 et 2007 alors que le monde connaissait une accélération sans précédent.

Un chiffre donne le vertige : la planète avait trois milliards d’êtres humains en 1960, elle en comptera 7 milliards en 2010. N’y aurait-il aucun lien entre le réchauffement climatique et cette explosion démographique ? Condamner notre mode de vie en prônant le retour à l’âge de pierre ne réglera pas les détraquements de la planète. Le problème est avant tout celui de l’explosion démographique sur les continents africain et asiatique. Si le second connaît une formidable croissance économique à même de contenir cette démographie galopante, le premier est incapable de pourvoir à son développement malgré une assistance généralisée des pays donateurs. Fuyant la misère et la corruption endémique de leur continent, les jeunes Africains se ruent vers l’Europe. L’immigration est comme une mayonnaise. Il faut ajouter de l’huile lentement pour qu’elle prenne. Si vous en mettez trop, vous la ratez. C’est le cas en France où un millier d’immigrés vient, chaque jour, grossir les banlieues déshéritées dans lesquelles le taux de chômage flirte la barre de 50 %.

La France n’est pas l’Amérique pour deux raisons. A Vladimir Nabokov fraîchement débarqué en 1940 à New York et qui s’excusait de s’exprimer avec un accent russe, un garçon qui le servait dans un restaurant, lui répondit : « Monsieur, nous sommes tous des étrangers dans ce pays !» Même si l’histoire n’est plus enseignée dans les écoles, notre sol est occupé depuis des temps immémoriaux par des Gaulois. Au rythme où vont les choses, on découvrira bientôt dans les manuels scolaires que l’Europe est une civilisation arabe. Autre différence notable, le marché du travail ne connaît pas d’entraves aux États-Unis. Même les moins qualifiés des immigrés ont une chance de s’insérer dans la société. Ce n’est pas le cas en France où une bureaucratie tatillonne ne s’intéresse qu’à la paperasse.

Avec des finances publiques mal gérées par une technocratie omnipotente qui ne se préoccupe que de redistribution, la France ne peut plus acheter la paix des banlieues. La seule présence d’une voiture de police sème le trouble. Pourquoi les deux jeunes tués roulaient-ils à vive allure et sans casque à Villiers le Bel ? Le simple respect du code de la route aurait prévenu ce drame. Cette question de bon sens n’effleure plus les esprits tétanisés par la peur de la provocation. Doit-on reconnaître que les banlieues ne font plus partie du territoire national ?

La faillite de l’État français précédera-t-elle ou suivra-t-elle une guerre ethnique ou religieuse ? Nul ne peut prédire quelle calamité entraînera l’autre. Ce qui est certain, c’est que l’aboulie de l’UMPS à remettre de l’ordre dans les banlieues et les caisses de l’État, nous conduit inéluctablement à un scénario argentin avec une contraction drastique du produit national brut (PIB) de l’ordre de 30 % et, plus grave, à une partition en communautés irréconciliables d’une France qui se croyait éternelle.

On peut réparer une économie ; pas une nation. A l’exception de l’Amérique qui, pour les raisons évoquées ci-dessus, connaît une paix sociale fragile - n’oublions pas l’émeute raciale à Los Angeles déclenchée, le 29 avril 1992, par le passage à tabac d’un noir (Rodney King) par des policiers blancs - il n’existe pas d’autre exemple au monde d’une nation s’accommodant d’un brassage énorme de population. Liban, Sri Lanka, Cote d’Ivoire, Kosovo, Timor, la liste des nations naufragées s’allongera avec l’Europe passoire de Schengen.

A moins que tous les Européens ne soient convaincus que le métissage est la solution - l’éducation nationale française s’y emploie par un bourrage de crâne des élèves (parents prenez-garde !) - le sentimentalisme de nos médias gauchistes et le laisser faire de nos politiques, ne peuvent nous conduire qu’à la catastrophe.

Monday, November 26, 2007

*Assaut contre l’Occident chrétien* le livre de Georges

Assaut contre l’Occident chrétien

le livre de Georges Clément

Fort de 437 pages, le nouvel ouvrage de Georges Clément « Assaut contre l’Occident Chrétien » se lit d’un seul trait. Dès les premières lignes, on entre dans le livre et on ne le quitte plus. Cela tient aux talents littéraires de l’auteur, dont les poèmes sont déjà connus de nos lecteurs, et à une plume énergique, vibrante et poétique.

L’ouvrage reprend les écrits et les réflexions de l’auteur, étalés sur une dizaine d’années et consacrés à la menace que fait peser le totalitarisme islamique sur notre civilisation. Comme le titre l’indique, Georges Clément se concentre sur la sphère occidentale tout en sachant que l’assaut menace aussi les civilisations hindouistes et bouddhistes. Au delà de l’analyse du phénomène islamiste, l’auteur aborde des réflexions transversales concernant la société, la nation, la religion, en essayant de rassembler tous les leviers historiques et culturels qui permettraient à nos contemporains de mieux résister à une entreprise totalitaire multiforme.

C’est un ouvrage indispensable et une lecture intellectuellement stimulante qui dissipe le climat de confusion entretenu par nos ennemis. Il s’agit aussi du témoignage direct d’un moment crucial de notre histoire.

On peut commander l’ouvrage chez l’auteur, 3 Avenue de Madrid à Neuilly sur Seine ou auprès des éditions Godefroy de Bouillon, 68 rue de la Croix Nivert, 75015.

Bonne lecture!

Gérard Pince

http://gerardpince.blogspot.com