Tuesday, December 11, 2007

La paupérisation des classes moyennes. Il est toujours

La paupérisation des classes moyennes.

Il est toujours "étonnant" de constater combien les « sociologues économistes chercheurs fonctionnaires » redécouvrent l’eau tiède à intervalles réguliers. Récemment certains viennent de comprendre que le grand renchérissement des logements appauvrit les classes moyennes ! Sisi !

Si ils avaient lu le Professeur Louis Chauvel, ils auraient pu apprendre que le pouvoir d'achat dans l'immobilier, d'un jeune qui débute sa carrière, qu'il soit ouvrier ou cadre, a été divisé par 2,5 entre les années 70 et aujourd'hui. Les catégories sociales qui, hier, pouvaient louer ou emprunter pour acheter 50 m2 ne peuvent, aujourd'hui, plus en louer ou acheter que 20! Les catégories sociales qui pouvaient en louer ou acheter 20 sont à 8! Dans trente ans, ils en auront trois... De quoi se plaindront-ils? Ca suffit pour mettre un lit! Vive le modèle social français que le monde entier nous envie!

Les chercheurs du Credoc viennent de découvrir que les prix de l'immobilier ont énormément monté. Davantage que les salaires. Ils l'ont écrit dans un rapport. Ils se sont mis à plusieurs et ont beaucoup phosphoré pendant des années. Qui osera dire qu'ils ont volé leurs salaires de fonctionnaire à vie?

Il reste aux fonctionnaires du Credoc à aller expliquer aux milliers de fonctionnaires de l’Insee que le niveau de vie des Français ne progresse pas. Et qu'il leur faut corriger tous les chiffres bidonnés sur le pouvoir d’achat. Vous imaginez des fonctionnaires expliquer que la gestion de l'Etat par les politico-fonctionnaires a été catastrophique et qu'elle a ruiné les Français? Pas demain la veille !

le Révolutionnaire bleu.

Voici de larges extraits de l'article du Figaro sur le sujet :

« Une étude du Credoc met en exergue le rapprochement de la situation des classes moyennes et des bas revenus.

Les classes moyennes seraient-elles en voie de paupérisation ? D’après une étude du Credoc qui a confronté la situation des 60 % de ménages se situant entre les 20 % de riches et les 20 % de bas revenus, la situation des plus nombreux s’est rapprochée de celle des ménages touchant les plus bas revenus au cours de ces vingt-cinq dernières années.

Publiée hier à l’occasion d’un colloque organisé par le Centre d’analyse stratégique, cette étude, dont les résultats définitifs seront connus en janvier, place le logement au cœur de cette évolution des classes moyennes vers le bas. «Depuis le milieu des années 1990, il est beaucoup plus difficile pour ces deux catégories de devenir propriétaire», explique Régis Bigot, directeur adjoint du département Conditions de vie et aspirations des Français .

Des années 1990 à aujourd’hui, la proportion de ménages aux bas revenus propriétaires est passée de 51 à 33 % et celle des classes moyennes de 54 à 46 %.

«Cela a contribué à alimenter la perception d’un pouvoir d’achat dégradé», ajoute Régis Bigot. De fait, 55 % des bas revenus et 48 % des classes moyennes jugent que ce poste logement représente une charge «lourde ou très lourde» dans leur budget.

Des nouvelles dépenses

Principal poste de consommation des ménages, les dépenses de logement représentent 20 à 25% du budget d’un ménage. S’agissant d’une dépense contrainte, son augmentation a mécaniquement diminué la part restante.

Tout cela contribue à alimenter un sentiment diffus de pessimisme chez les deux premières catégories mais également chez les hauts revenus. La crainte de voir leurs enfants avoir un niveau de vie inférieur à celui d’aujourd’hui progresse dans toutes les catégories. Pour les classes moyennes, la peur du déclassement passe même de 70 % à 76 %.

Parallèlement, les craintes pour la santé augmentent fortement chez les classes moyennes et les bas revenus. 16 % des premiers et 21 % des seconds déclarent «que leur état de santé n’est pas satisfaisant».

Face à ces résultats, c’est presque sans surprise que l’on observe un désir unanime de changer la société en profondeur. »


« Changer la société en profondeur ? »
Vous voulez dire : « faire une révolution ».
Bienvenus au club !


No comments:

Post a Comment